
Debordo Leekunfa fait actuellement l’objet de plusieurs plaintes déposées à son encontre auprès de la police en Côte d’Ivoire. L’une des premières plaintes émane du promoteur de spectacles Nama Bouaké, que l’artiste avait accusé de ne pas respecter les termes d’un contrat. Cette accusation a conduit Nama Bouaké à porter plainte contre Debordo pour diffamation et préjudice moral. Parallèlement, une autre plainte a été déposée par l’artiste Kerozen, que Debordo avait publiquement accusé de posséder des armes à son domicile, ce qui constitue également une accusation grave pouvant avoir des conséquences judiciaires importantes.
À son arrivée en Côte d’Ivoire, Debordo Leekunfa a été interpellé à l’aéroport par les autorités. Il a été soumis à un interrogatoire, après quoi il a été relâché. Cependant, quelques jours plus tard, l’artiste a de nouveau été convoqué par la police pour faire face aux plaignants Nama Bouaké et Kerozen. Ces confrontations, appelées « face-à-face », ont permis aux autorités de recueillir des témoignages et des preuves des deux parties.
Suite à ces rencontres, l’affaire a pris une tournure plus sérieuse et a été transmise au parquet. Le déferrement devant le parquet signifie que Debordo pourrait désormais faire face à des procédures judiciaires plus formelles, incluant potentiellement des accusations de diffamation ou d’autres infractions selon l’évaluation des magistrats. Selon le média Koaci, le dossier est désormais suivi de près et pourrait avoir des répercussions importantes sur la carrière de l’artiste, tant sur le plan professionnel que sur le plan médiatique.
L’évolution de cette affaire souligne la gravité des accusations portées par Debordo et les conséquences légales possibles lorsqu’une personnalité publique fait des déclarations pouvant porter atteinte à d’autres artistes ou promoteurs dans le milieu du spectacle. Les prochaines étapes judiciaires seront cruciales pour déterminer la responsabilité de Debordo et les éventuelles sanctions auxquelles il pourrait être confronté.