La députée péruvienne Lucinda Vásquez, figure de la gauche et membre du Congrès péruvien, est plongée dans une vive controverse après la diffusion d’une photographie compromettante qui a suscité une onde de choc politique et médiatique. L’image, prise le 6 novembre 2024 dans son bureau parlementaire à Lima, montre la parlementaire allongée sur un canapé, recevant un massage et une pédicure d’un de ses conseillers. Cette scène, capturée apparemment à son insu, a été rendue publique récemment sur les réseaux sociaux et a rapidement enflammé le débat public au Pérou.
Selon plusieurs médias locaux, la photo aurait circulé d’abord dans des groupes de discussion internes avant d’être diffusée massivement en ligne, provoquant une avalanche de réactions indignées. Des citoyens, des opposants politiques et même certains alliés ont dénoncé un comportement jugé inapproprié et contraire à la dignité de la fonction parlementaire. Les critiques soulignent notamment que la scène s’est déroulée dans un bureau officiel du Congrès, un lieu censé être consacré au travail législatif et non à des activités personnelles.
Face à la polémique grandissante, la commission d’éthique du Congrès péruvien a décidé de se saisir de l’affaire pour examiner les circonstances exactes de l’incident. L’enquête devra déterminer si la députée a enfreint le code de conduite parlementaire, et si les ressources humaines ou matérielles du Congrès ont été utilisées à des fins personnelles. Si des irrégularités sont confirmées, Lucinda Vásquez pourrait faire face à des sanctions disciplinaires allant d’un simple blâme à une suspension temporaire de ses fonctions.
De son côté, la députée a tenté de se défendre en déclarant que la photo avait été sortie de son contexte et utilisée pour nuire à son image. Elle affirme qu’il s’agissait d’un moment de pause informelle et que son conseiller avait simplement accepté de l’aider pour un problème de santé mineur. Malgré ces explications, l’opinion publique reste divisée, et plusieurs voix réclament plus de transparence sur les conditions de travail au sein du Congrès.
Cet épisode, au-delà du scandale personnel, ravive le débat sur l’éthique et le comportement des élus péruviens, dans un contexte politique déjà marqué par de multiples affaires de corruption et d’abus de pouvoir.