Voici la version de la famille
Nous nous sommes rendus chez la famille pour leur adresser nos condoléances et obtenir la version authentique de l'histoire.
Le petit Issac Meibo vivait à Yopougon Sogefiha, magasin, avec son père et sa mère.
Le petit Issac avait un surnom : grotto, que tout le monde connaissait à la Sogefiha, magasin.
Il y a quelques mois, Monsieur Mibo Wesceslay, le père de l'enfant, et sa femme ont célébré leur mariage.
Colombe Meibo, la sœur cadette de Weselay, qui exerce en tant qu'enseignante dans le village de Zego, choisit de s'occuper de l'enfant Issac, qui a 10 ans, pour qu'il puisse vivre avec elle.
Le 20 juin 2025, Colombe Meibo, propriétaire d'une petite agence Orange Money dans le village, décide d'aller faire un tour à l'agence avec sa fille qui est la gérante de l'agence.
Colombe choisit de laisser le petit Issac à la maison, car c'est un village où tout le monde se connaît. Elle ne redoutait rien.
À son retour vers 11 heures, elle remarque que l'enfant n'est pas à la maison. Plus tard, certaines personnes lui signalent avoir aperçu l'enfant en compagnie d'un monsieur et d'une jeune dame.
Prise de panique, l'enseignant informe le village et alerte sa famille à Abidjan.
Le lendemain, le chef du village informe l'enseignante qu'il sait où l'enfant se trouve. Il a été informé par une jeune dame que l'enfant est en vie et qu'elle pourra le voir.
Colombe Meibo, n'ayant pas encore vu l'enfant, retourne encore chez le chef du village qui lui informe que l'enfant a été enlevé.
En revanche, les ravisseurs demandent une rançon et la jeune dame, qui sait où se trouve le petit Issac, a peur de venir de peur d'être interpellée par la police.
Le chef de village propose à l'institutrice de prendre en charge l'affaire et de ne pas en informer les autorités.
La moitié de la rançon est remise. Plus tard, le chef du village signale à l'institutrice que le numéro de téléphone de la jeune dame connaissant l'endroit où se trouve le petit ne marche plus.
L'enseignante se précipite pour informer les autorités. Elle envoie des alertes sur les réseaux sociaux. Une enquête est en cours. La police identifie le numéro sur lequel le dépôt d'argent a été effectué.
Après les investigations, une partie de l'argent a été déplacée dans la ville de Abengourou. Une autre part a été transférée dans la ville de Tiassalé, et encore une partie sur le numéro d'un prisonnier qui est dans la prison de Korogho chez un dénommé Koné.
Quelques jours plus tard, des villageois rentrent chez l'enseignante et l'informent de la mort de l'enfant. On a retrouvé son corps en décomposition, son sexe, sa langue, ses oreilles et son anus ont été complètement arrachés.